Soul Protocol : Une couche de liquidité mutli-chain pour le lending décentralisé

30 avril 2025

Soul Protocol : Une couche de liquidité mutli-chain pour le lending décentralisé

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Ce contenu a été rédigé dans le cadre d'une collaboration commerciale. Bien que l'équipe de OAK Research ait réalisé une évaluation préalable du projet présenté, nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes ou dommages résultant de décisions fondées sur cet article. Les cryptomonnaies comportent des risques élevés, ce contenu est fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement.

Lancé en testnet en avril 2025, Soul Protocol est un protocole innovant qui répond aux problèmes de fragmentation des liquidités en DeFi via une solution de lending cross-chain et cross-protocol. Présentation complète de cette couche de liquidité mutli-chain pour le lending décentralisé.

Qu’est-ce que Soul ?

Soul Protocol est un protocole novateur qui redéfinit le secteur du lending décentralisée en proposant un nouveau concept fondamental : une solution cross-chain et cross-protocol conçue pour unifier les liquidités et offrir une meilleure expérience de lending aux utilisateurs.

Concrètement, Soul ne fragmente pas davantage la liquidité et ne concurrence pas les protocoles existants, mais agit comme une sur-couche de coordination. Au contraire, l’infrastructure est construite au-dessus des des protocoles de lending existants, leur permettant de rester souverains tout en améliorant leur interopérabilité, leur efficacité et leur accessibilité.

Grâce à son intégration avec des infrastructures avancées de communication cross-chain comme LayerZero, Axelar et Chainlink CCIP, Soul connecte différents écosystèmes de lending sans nécessiter de bridges complexes ou d’actifs synthétiques.

Soul Protocol permet aux utilisateurs de déposer, emprunter et optimiser leurs actifs sur des plateformes de lending majeures telles que Morpho, Aave ou Compound, indépendamment du réseau sur lequel ils se trouvent. Le protocole unifie la capacité d’emprunt sur tous les protocoles et les blockchains intégrés, garantissant un accès fluide aux meilleures opportunités sans déplacement manuel des fonds.

Initialement déployé sur des blockchains compatibles avec l’Ethereum Virtual Machine (EVM), Soul prévoit d’intégrer progressivement des réseaux non-EVM comme MultiversX, Solana, Sui et Aptos. Il ne cherche pas à remplacer les protocoles de lending, mais à améliorer leur interopérabilité en simplifiant l’accès aux liquidités, en réduisant les inefficacités du marché et en améliorant l’expérience de l’utilisateur.

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La thèse de Soul

Le problème du secteur du lending

Le secteur du lending décentralisé constitue l’un des piliers fondamentaux de la finance décentralisée (DeFi), avec une Total Value Locked (TVL) dépassant les 50 milliards de dollars. Cependant, cette liquidité est fragmentée entre plusieurs blockchains et plusieurs protocoles, créant des inefficacités qui limitent l’accessibilité et les performances pour les utilisateurs.

Actuellement, un emprunteur ou un prêteur est contraint par trois grandes limites du marché actuel :

  • Fragmentation des liquidités : Chaque protocole et chaque blockchain opèrent en silo, empêchant une allocation efficace des capitaux.
  • Différences de taux de lending et d’emprunt : Les écarts de rendement entre les plateformes sont importants, mais difficiles à exploiter à cause des barrières techniques et financières.
  • Complexité opérationnelle : Pour profiter des meilleures opportunités, un utilisateur doit manuellement déplacer ses fonds entre blockchains et protocoles, en subissant des frais de bridging et des délais importants.

Par ailleurs, l’approche actuelle du lending sur des bridges et des actifs wrappés, qui exposent les utilisateurs à des risques de sécurité majeurs. Cela peut aller du depeg (perte de parité entre l’actif bridgé et le sous-jacent) aux failles de smart contracts (hack du bridge de Wormhole, entraînant une perte de 320 millions de dollars).

La solution de Soul Protocol

La véritable innovation de Soul réside dans l’introduction d’une nouvelle primitive pour la DeFi : une couche globale de liquidité qui unifie les interactions entre plusieurs protocoles et blockchains, tout en conservant le même niveau de sécurité et de transparence.

Plutôt que d'agréger les liquidités dans son propre silo, Soul exploite l'infrastructure de lending existante, ce qui lui permet d'agir comme une couche composable au-dessus d'Aave, Compound, Morpho et d'autres, répondant ainsi à la problématique de fragmentation des liquidités en proposant un réseau interconnecté unique.

Prenons l’exemple d’un utilisateur possédant des USDC sur Ethereum et souhaitant emprunter de l’ETH au meilleur taux. Plutôt que de choisir un seul protocole, Soul cherche automatique pour lui le taux le plus avantageux parmi tous les protocoles disponibles, y compris sur Arbitrum, Solana ou encore Base.

Finalement, Soul connecte en une unique application tous les principaux protocoles de lending sur une large variété de blockchains. Pour accomplir cette vision, le protocole repose sur trois piliers technologiques :

  • Des actifs natifs pour une sécurité renforcée : Contrairement aux solutions traditionnelles reposant sur des actifs synthétiques ou bridgés, Soul permet de prêter et d’emprunter directement des actifs natifs sur différentes blockchains.
  • Une intégration fluide des protocoles de lending : Aave, Morpho, Compound et d’autres protocoles majeurs sont interopérables via Soul, assurant d’avoir constamment accès aux meilleures opportunités du marché.
  • Une automatisation des interactions : L’utilisateur interagit avec une unique interface, tandis que Soul gère toute la complexité des interactions sous-jacentes (cross-chain ou cross-protocol).

Mais la proposition de valeur va bien au-delà de la simple optimisation. Avec Soul, les utilisateurs ont accès à une position de lending unifiée et inter-chain : ils peuvent déposer un collatéral sur une blockchain et emprunter sur une autre, ou utiliser cette garantie sur plusieurs protocoles simultanément.

Cette nouvelle structure crée des opportunités sans précédent pour les acteurs de la finance de marché :

  • Les arbitrageurs peuvent déployer des capitaux avec des actifs inactifs comme garantie, emprunter pour exécuter des arbitrages entre blockchains, puis rembourser et réaliser des profits, le tout dans le même environnement unique, sans déplacer manuellement leurs actifs.
  • Les utilisateurs de la DeFi peuvent déplacer des actifs plus efficacement entre les blockchains sans passer par les bridges traditionnels, en bénéficiant de frais réduits et d'une interface utilisateur transparente grâce à la couche de liquidité globale.
  • Les acteurs institutionnels peuvent modéliser des stratégies de risque et de rendement à travers la DeFi via une infrastructure unifiée, permettant des opérations complexes auparavant impossibles sans dépositaires centralisés.

Avec cette approche, Soul représente un bond en avant pour l'ensemble du secteur du lending dans DeFi. Elle se positionne comme une solution intéressante pour démocratiser le prêt inter-protocol en offrant le même niveau de sécurité, une plus grande efficacité et une expérience utilisateur radicalement simplifiée.

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Architecture et Technologie de Soul

L’architecture de Soul repose sur une approche modulaire et interopérable conçue pour unifier les liquidités à travers différentes blockchains et protocoles. Cette infrastructure est construite autour de plusieurs composants clés, chacun jouant un rôle spécifique dans la gestion des positions, l’optimisation des taux et la sécurisation des interactions.

Le Controller

Au centre du fonctionnement de Soul se trouve le Controller, un smart contract chargé de gérer toutes les interactions liées au au lending et au borrowing. Ce module est déployé sur chaque blockchain compatible avec Soul et a pour rôle principal de surveiller et gérer les positions des utilisateurs (les dépôts, les prêts, les remboursements, etc.).

Pour rentrer dans le détail, le Controller est conçu pour assurer les fonctionnalités suivantes :

  • La communication avec les protocoles : Il communique avec les protocoles de lending sous-jacents, comme Aave, Morpho et Compound, pour exécuter les opérations de lending et de borrowing.
  • L’évaluation du risque : Le Controller calcule le ratio de collatéralisation et détermine si un emprunt ou un retrait de collatéral est autorisé. Par ailleurs, il surveille activement les positions des utilisateurs pour garantir que les seuils de collatéralisation soient respectés.
  • Déterminer l'exécution des actions utilisateur : Il vérifie en temps réel si une action (supply, borrow, redeem, etc.) peut être effectuée par un utilisateur sur un protocole spécifique (comme Aave, Morpho, Compound, etc.) en respectant les règles des protocoles de base.
  • La gestion des liquidations : Lorsqu’une position devient sous-collatéralisée, le Controller le signale au liquidateur, enclenchant alors le processus de remboursement de la dette par la saisie du collatéral et évitant une bad debt sur le protocole.

Le Cross-Chain Router

L’un des éléments essentiels de Soul est son Cross-Chain Router, un module dédié à la gestion des communications entre blockchains. Plus précisément, le Router est un smart contract déployé sur chacune des blockchains compatibles avec Soul, conçu pour relayer ou recevoir les informations des différentes infrastructure de messagerie cross-chain, choisit par défaut ou spécifié par l'utilisateur.

Pour cela, il s’appuie sur plusieurs solutions de messagerie cross-chain, notamment LayerZero, Wormhole, CCIP de Chainlink ou encore Axelar. En toute logique, le Router s’occupe de choisir correctement le fournisseur de messagerie cross-chain en fonction des besoins et enfin d’assurer la sécurité et la véracité des informations transmises.

Grâce à ce module, Soul est constamment informé des positions des utilisateurs dans de ses instances déployés sur différentes blockchain, ce qui est crucial pour assurer la viabilités des actions des utilisateurs.

Le SToken

Dans l’architecture de Soul, chaque dépôt d’actifs sur le protocole génère un équivalent tokenisé, appelé SToken. C’est un smart contract compatible avec la norme ERC-20, inspiré des aTokens d’Aave ou des cTokens de Compound, permettant aux utilisateurs de recevoir un jeton représentant leur dépôt, tout en accumulant des intérêts en fonction du rendement généré sur le protocole sous-jacent.

Concrètement, lorsqu’un utilisateur dépose un actif (par exemple, de l’ETH ou de l’USDC) dans Soul, il reçoit un montant équivalent de STokens correspondant à cet actif. Ces STokens supportent les actions classiques de dépôts, d’emprunts et permettent de suivre la propriété et l’évolution des positions, garantissant que l’utilisateur pourra récupérer ses fonds avec les intérêts générés.

D’un point de vue technique, chaque SToken est lié à un seul actif sur un seul protocole. Par exemple, le SADAI est le token utilisé sur le marché Soul-AaveV2-DAI, c’est-à-dire qu’il représente une position en stablecoin DAI sur le protocole Aave v2 contracté via Soul.

InterestStrategy

Le smart contract InterestStrategy est un élément fondamental de l’architecture de Soul. Il joue le rôle d’un middleware entre le SToken et les protocoles de lending de base. Outre la connectivité entre les services de Soul et ceux des protocoles, il est également responsable du calcul des taux d’intérêt des positions.

Contrairement à une approche rigide où chaque protocole devrait être géré séparément, l’InterestStrategy permet une abstraction complète : le code des STokens reste identique, peu importe le protocole sous-jacent, et c’est le smart contract InterestStrategy qui intègre la logique spécifique à chaque protocole. Cette structure permet une meilleure évolutivité et simplifie considérablement l’intégration de nouveaux marchés au sein de Soul.

Le PriceOracle

Dans un protocole de lending, la gestion des emprunts et des liquidations repose sur une valorisation précise et fiable des actifs utilisés en collatéral. Pour assurer cette mission, Soul s’appuie sur un module spécialisé : le PriceOracle.

Ce smart contract offre en temps réel la valeur en USD des actifs supportés par les protocoles sur les différentes blockchains. Ces données sont ensuite utilisées par le Controller pour calculer le risque associé aux positions des utilisateurs et éventuellement mettre en place les actions nécessaires, notamment la liquidation.

Le PriceOracle de Soul repose sur Chainlink pour obtenir ces données, qui est l’une des références en matière d’oracles décentralisés. Le smart contract PriceOracle vient se placer en proxy entre le smart contract du SToken et le smart contract de flux de prix de Chainlink.

L’Invoker

Le smart contract Invoker est un composant technique de Soul qui répond à une problématique assez logique lorsqu’il s’agit de lending cross-chain. Pour le comprendre, nous allons poser un exemple :

Imaginons qu’un utilisateur ouvre une position sur Aave v2 sur la blockchain Ethereum, puis qu’il décide ensuite de migrer cette position sur Aave v2 mais cette fois-ci, sur la blockchain Polygon. Lorsque l’utilisateur veut clôturer cette position, il doit le faire via le Controller sur Ethereum et donc payer les frais en ETH.

Dans le cas où il souhaite le faire en payant les frais en POL sur Polygon, la blockchain sur laquelle est située la position de lending ou de borrowing, il est confronté à un problème. C’est à ce moment qu’intervient le smart contract Invoker, qui permet donc de fermer une position depuis n’importe quelle blockchain (et donc de payer les frais de réseau sur celle-ci) sans se soucier de la blockchain sur laquelle le Controller ou la position elle-même sont placés.


SO, la cryptomonnaie de Soul

Le token SO (qui n’est actuellement pas lancé) est au cœur de l’écosystème Soul et a été conçu pour aligner les incitations entre les utilisateurs, les fournisseurs de liquidité et la gouvernance du protocole. Il joue un rôle central dans la gestion de la liquidité, l’attribution des incitations et le partage des revenus générés par le protocole.

  • Gouverner l’orientation du protocole (via un modèle de votes on-chain).
  • Maximiser les rendements via le Booster et le système de Gauges.
  • Favoriser l’accumulation de valeur grâce aux buybacks financés par les revenus du protocole.
  • Servir de collatéral et de jeton d’incitation dans le lending cross-chain.

Par ailleurs, le SO bénéficie d’un mécanisme de rachat automatique (buy-back) basé sur les revenus générés par le protocole, garantissant un alignement entre l’adoption réelle du protocole et la viabilité du token sur le long terme.

Tokenomics du SO

La quantité totale de tokens SO est fixée à 100 millions. En 2024, Soul Protocol a levé 4 millions de dollars à une valorisation de 50 millions de dollars. Le lancement du SO repose sur un modèle de vente publique où la communauté détermine la valorisation finale du projet une fois la vente terminée.

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Au total, 25 % de la supply est réservée pour la vente publique et 8 % des tokens ont été utilisés pour la levée de fonds en pre-seed. L’équipe de Soul Protocol et les advisors se partagent 12 % des tokens, tandis que la fondation récupère 22 % de la supply. Enfin, 10 % des tokens SO seront alloués aux incentives de liquidité et 23 % pour l’écosystème.

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Buy-Back & Revenue sharing

Pour garantir une demande constante pour le token SO et ainsi renforcer sa valeur, Soul intègre un mécanisme de rachat automatique (buy-back) basé sur les revenus générés par le protocole.

Contrairement aux protocoles de lending traditionnels qui reposent uniquement sur les intérêts payés par les emprunteurs, Soul dispose d'un modèle de revenus plus large et plus évolutif. Il perçoit des commissions sur les transferts entre blockchains et les ajustements de position, ce qui signifie que les bénéfices sont liés au volume des utilisateurs de la plateforme, et pas seulement à l'activité d'emprunt. Par exemple, même les arbitrageurs qui utilisent Soul pour optimiser les transactions entre les blockchains génèrent des frais pour le protocole.

  • Une partie des frais perçus (intérêts payés par les emprunteurs, frais de liquidation, etc.) est utilisée pour racheter du SO sur le marché secondaire.
  • Les tokens ainsi rachetés sont redistribués sous forme d’incitations aux utilisateurs via le Booster et les Gauges.

Ce modèle assure un cercle vertueux, dans le sens où : Soul génère des revenus à partir des frais dérivés de l’activité du protocole (cross-chain swaps, frais de borrowing, liquidations, etc.) → une partie des revenus est utilisée pour racheter des tokens SO sur le marché, créant une pression acheteuse → les SO rachetés sont redistribués aux utilisateurs → l’augmentation de la liquidité et de la TVL attire des utilisateurs, augmentant l’activité et donc les revenus générés → le cycle recommence.

Gauges : gouvernance décentralisée

Soul adopte un modèle de gouvernance décentralisée où les détenteurs de tokens SO jouent un rôle actif dans les décisions stratégiques du protocole. Chaque détenteur peut voter sur :

  • Les modifications du protocole : ajustements des frais, nouvelles fonctionnalités, mises à jour de l’architecture.
  • La distribution des incitations : via un système de Gauges, permettant d’orienter les récompenses vers des marchés spécifiques pour optimiser la liquidité.

Cela crée un mécanisme de type « Curve Wars » : les protocoles ou les utilisateurs qui cherchent à augmenter les récompenses sur certains pools doivent accumuler et verrouiller des SO pour obtenir un pouvoir de vote. Cela introduit une dynamique où plus vous voulez avoir d'influence sur l'écosystème Soul, plus vous devez détenir de SO et les mettre en jeu.

Par exemple, si 60 % des votes sont alloués au marché de lending USDC et 40 % au marché ETH, alors la répartition des récompenses suivra la même logique.

Booster : multiplicateur de rendement

Le Booster est un module conçu pour récompenser les utilisateurs les plus engagés en leur offrant un bonus sur leur rendement, en fonction de la quantité de SO qu’ils détiennent et stake. Le fonctionnement repose sur un ratio simple : Le pourcentage de SO staké par rapport au collatéral total déposé dans le protocole détermine le yield boost dont il bénéficie.

Pour donner un exemple concret :

  • Un utilisateur possède 10 000 dollars de collatéral sur Soul (en ETH, USDC, peu importe).
  • Il stake 1 000 dollars en SO (soit 10 % de son collatéral).
  • Il obtient un boost équivalent à 10 % sur son APY.
  • Si l’utilisateur décide d’augmenter son stake de SO à 2 000 dollars (soit 20 % du collatéral), son APY augmente en conséquence.

Ce modèle dynamique assure une concurrence active entre les utilisateurs, incitant à staker plus de SO pour maximiser les rendements. De plus, si la valeur du collatéral augmente, le ratio SO/Collatéral diminue, ce qui peut nécessiter un réajustement du staking pour maintenir le boost.

Une intégration dans le lending

Enfin, le SO ne se limite pas à un rôle de gouvernance et d’incitation. Il sera également intégré dans plusieurs protocoles de lending, permettant aux utilisateurs de :

  • Emprunter contre du SO en collatéral, ouvrant ainsi des possibilités d’effet de levier.
  • Prêter leurs SO pour générer des intérêts supplémentaires.

Grâce à cette intégration, SO devient un actif hautement liquide et productif, bénéficiant à la fois des mécanismes d’incitation interne et des opportunités offertes par l’écosystème DeFi plus large.


Conclusion

Soul introduit une solution inédite aux problèmes de fragmentation dans le lending décentralisé. En unifiant la liquidité à travers plusieurs blockchains et protocoles, Soul ne se contente pas d’agir comme un agrégateur : il ouvre une nouvelle primitive dans la DeFi, conçue pour repenser les mécanismes de prêt et d’emprunt.

Grâce à son architecture modulaire et composable, Soul permet aux utilisateurs d’interagir avec des actifs natifs sur plusieurs blockchains, sans dépendre de bridges ou de tokens synthétiques. La suite de multiples smart contracts rend Soul capable de proposer une couche globale de collatéral, ouvrant la voie à des cas d’usage comme l’arbitrage cross-chain, la réallocation fluide du capital ou l’exécution de stratégies complexes.

L’introduction du token SO renforce cet écosystème en soutenant une gouvernance décentralisée, l’optimisation du rendement via les Gauges et Boosters, ainsi qu’une redistribution de la valeur via des programmes de buyback. Tous les mécanismes d’incitation sont financés par les revenus du protocole, notamment les volumes de swap et la gestion des positions, garantissant un modèle soutenable et non inflationniste.

Avec un product-market fit clair, une conception efficace de la capture de valeur et une vision orientée vers une fiabilité de niveau infrastructure, Soul se positionne comme un protocole intéressant à suivre dans la DeFi.

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