Layer 1 : les blockchains à suivre en 2025
5 février 2025

Le secteur des blockchains de layer 1 est définitivement secoué par l'arrivée de nouveaux acteurs. De Berachain à Hyperliquid, en passant par Sui ou Aptos, découvrons ensemble les layer 1 à suivre en 2025.
Hyperliquid (HYPE) : le nouveau à la croissance fulgurante
Encore pratiquement inconnu de grand public au début de l’année 2024, Hyperliquid est désormais le premier exchange décentralisé (DEX) spécialisé sur les contrats perpétuels. Cette application est surtout la vitrine idéale pour mettre en avant la technologie sous-jacente, à savoir une blockchain de layer 1 conçue. Celle-ci est spécifiquement conçue pour répondre aux exigences d’un protocole de trading décentralisé, avec la capacité de prendre en charge un énorme carnet d’ordres entièrement on-chain et d’offrir un haut niveau de performance, une faible latence et des frais de transaction réduits.
Hyperliquid repose sur le consensus HyperBFT, qui permet de gérer des volumes élevés avec une latence de seulement 0,2 seconde en moyenne, offrant ainsi une expérience fluide qui permet aux traders de mettre en place leurs stratégies sans interruption. Le réseau supporte actuellement jusqu'à 100 000 ordres par seconde, et l’architecture est conçue pour évoluer, avec des optimisations futures qui visent à dépasser ce seuil au fur et à mesure que les exigences augmentent.
Le consensus HyperBFT sera également le socle de HyperEVM, un réseau EVM compatible permettant aux développeurs de concevoir des applications de DeFi sur l’écosystème Hyperliquid en s’appuyant sur des standards Ethereum. HyperEVM se présente comme une sidechain qui, bien qu’indépendante de la layer 1 principale, profite directement de la robustesse et de la performance de son infrastructure. À noter que pour le moment, HyperEVM est en testnet, mais il est prévu qu’il passe en mainnet au Q1 2025. Concernant le staking de HYPE, cette fonctionnalité est désormais accessible au public.
Actuellement, la TVL totale du DEX Hyperliquid est estimée à 3,4 milliards de dollars, ce qui équivaut à la dixième position dans le classement des blockchains sur cette métrique. Mais surtout, c’est une croissance de 2500 % par rapport au mois d’avril. D’un point de vue du volume de transactions, Hyperliquid est passé d’environ 17 milliards de dollars en janvier à environ 90 milliards de dollars actuellement (soit une hausse de 430 %), dépassant ainsi la majorité des layer 1 (à l’exception de Ethereum et Solana).
Il est intéressant de constater que Hyperliquid dispose d’une TVL bridged d’environ 2,5 milliards de dollars, correspondant aux USDC déposés par les utilisateurs sur le protocole depuis le réseau Arbitrum. Surtout, cela représente 67 % de la totalité des USDC disponibles sur le réseau Arbitrum.
Monad : le culte de la communauté
À l’image de Solana ou Sui, certaines blockchains de layer 1 cherchent à repousser les limites de la scalabilité tout en offrant une alternative crédible à Ethereum. Monad s’inscrit dans cette logique avec un objectif clair : conserver la compatibilité EVM tout en atteignant une vitesse d’exécution radicalement supérieure.
Monad mise sur une exécution parallèle des transactions, un consensus optimisé (MonadBFT) et une base de stockage de données de transactions spécifiques (MonadDB) pour atteindre une capacité de 10 000 transactions par seconde (TPS) avec une finalité en une seconde.
En pratique, Monad veut combiner le meilleur d’Ethereum et de Solana : un environnement familier pour les développeurs (grâce à sa compatibilité EVM), tout en offrant des performances comparables à celles de Solana. Contrairement à certains réseaux comme Sui, Aptos ou Sei (dont nous parlerons dans la suite de cet article), Monad bénéficie directement de l’écosystème Ethereum puisque les développeurs peuvent porter leurs applications facilement.
Avant même le lancement de son testnet public en novembre 2024, Monad a déjà attiré 225 millions de dollars d’investissement, notamment de Paradigm, Dragonfly Capital et GSR Ventures. Ce niveau de financement place Monad parmi les projets de layer 1 les mieux capitalisés avant leur lancement.
Si la performance technique est un argument clé, Monad a surtout réussi là où beaucoup de projets échouent : créer une communauté puissante avant même son lancement. Le projet a misé sur une identité visuelle forte, des memes et des concours communautaires pour ancrer son image dans la culture crypto.
Par ailleurs, l’appartenance à la communauté de Monad est relativement exclusive et restreinte, l’entrée étant même devenue progressivement compétitive, avec des campagnes comme “The Purge” pour ne garder que les membres les plus actifs et engagés. Enfin, la communauté Monad est perçue comme à haute valeur, ce qui pousse d’autres projets à chercher à collaborer avec elle, inversant ainsi le modèle classique du marketing Web3.
En clair, Monad ne se contente pas d’être une blockchain performante : elle se positionne comme un mouvement à part entière, où chaque membre joue un rôle clé dans la diffusion et l’adoption du projet.
Berachain : Ooga Booga
Berachain est une blockchain de layer 1 spécifiquement conçue pour la finance décentralisée (DeFi). Le réseau repose sur un modèle EVM-compatible basé sur Tendermint, mais la véritable innovation est le mécanisme de consensus Proof of Liquidity (PoL). Contrairement au Proof of Stake (PoS), qui favorise principalement les validateurs, le PoL introduit une approche où validateurs, fournisseurs de liquidité et protocoles sont incités à coopérer pour maximiser l'efficacité du réseau.
L’architecture de Berachain repose sur trois tokens distincts. D’abord, le BERA, utilisé pour les transactions et les frais de gas. Ensuite, le BGT (Berachain Governance Token), un token de gouvernance non transférable, distribué via le PoL et pouvant être brûlé contre du BERA ou délégué aux validateurs. Enfin, le HONEY, un stablecoin natif adossé à des réserves en USDC ou USDT, central dans l’écosystème DeFi de Berachain.
Avec déjà plus de 100 millions de dollars levés auprès d’investisseurs comme Polychain Capital, Berachain est en train de se faire une place dans le secteur des layer 1. Le lancement du premier testnet, en janvier 2024, a attiré plus d’un million de nouveaux wallets, tandis que le mainnet est annoncé pour le milieu du mois de fevrier.
Au-delà de son infrastructure technique, Berachain s’est construit sur une base communautaire radicalement différente des autres Layer 1.
- Des origines dans le NFT et OlympusDAO : le projet est né d’une blague sur une collection NFT, les Bong Bears, avant de muter en blockchain à part entière.
- Un modèle communautaire exclusif : au fil du temps, Berachain est devenu un écosystème ultra-compétitif où l’entrée est de plus en plus sélective.
- Une identité culturelle forte : expressions comme “Ooga Booga”, utilisation massive de mèmes, style d’écriture propre à la communauté.
Cette stratégie de branding communautaire a permis à Berachain de transformer une simple blague en un projet de Layer 1 sérieux, avec une adoption massive avant même son lancement. Cet aspect de culte, similaire à celui que rencontre Monad, est une clé nécessaire dans le succès de n’importe quel projet. Pour Berachain, il sera un atout indispensable pour aller concurrencer les autres acteurs du secteur des layer 1.
→ Pour approfondir, notre présentation complète de Berachain :
Sui, Aptos, Sei : les futurs “Solana killer” ?
Le cycle de 2020 - 2021 a été marqué par l’émergence des blockchains dites “Ethereum Killer”, dont l’ambition était de concurrencer Ethereum grâce à des améliorations en termes de vitesse, d’évolutivité et de frais. Parmi les quelques candidats au trône, Solana est probablement la seule blockchain à s’être imposée, au point de devenir la référence pour les blockchains monolithiques, ultra-rapides et peu chères.
Comme souvent lorsqu’on est au sommet et qu’on dispose d’un modèle qui fonctionne, des candidats se manifestent pour tenter de vous détrôner. Solana n’échappe pas à la règle et d’une manière similaire à Ethereum, voilà donc désormais les “Solana Killers”. Parmi celles-ci, trois noms reviennent le plus souvent : Sui, Aptos et Sei.
Ces trois blockchains ont un point en commun, celui de proposer un écosystème complet et unique, inspiré par Solana. L’idée est qu’elles ont la capacité nécessaire pour accueillir un très grand nombre d’utilisateurs sans dégrader leurs performances et en proposant des frais de transactions proches de zéro. De plus, il est possible de tout y faire sans devoir changer de réseau et en utilisant un wallet natif.
Sui
Créée par des anciens développeurs du projet Diem (ex-Libra), Sui mise sur des innovations technologiques héritées des travaux du défunt projet de Meta pour se différencier. Le modèle de Sui repose sur une exécution parallèle des transactions (sharding), rendue possible grâce à des protocoles comme Narwhal et Bullshark, et sur le langage de programmation Move.
La mise à jour Mysticeti, en août 2024, a permis d’apporter des modifications fondamentales sur Sui, notamment au niveau du consensus. Sans rentrer dans les détails, le temps de finalité du consensus est désormais réduit de 80 % et les capacités du réseau atteignent ainsi un débit de transactions théorique de 125 000 transactions par seconde, avec un temps de finalité inférieur à 3 secondes.
Malgré une hausse prometteuse de la TVL à 1,9 milliard de dollars en décembre, Sui a une activité encore relativement calme pour une blockchain de sa catégorie. Le nombre d’utilisateurs actifs est de l’ordre de 830 000 par mois (6,7 millions pour Solana), pour un volume de transactions mensuel de 60 milliards de dollars (243 milliards pour Solana). Pour que Sui puisse ambitionner de concurrencer Solana, elle doit encore développer une base d’utilisateurs plus stable et surtout, diversifier son écosystème avec des protocoles de DeFi majeurs.
Aptos
Lancée en octobre 2022, Aptos partage des origines communes avec Sui puisqu’il est également né des cendres du projet Diem de Meta. Par ailleurs, les deux blockchains partagent le même langage de programmation Move et reposent sur un mécanisme de parallélisation des transactions.
L'intégration du protocole de consensus Shoal++ en juin 2024 a représenté une avancée majeure pour Aptos, lui permettant d'atteindre une capacité théorique de 100 000 transactions par seconde (TPS) avec une latence inférieure à une seconde. Cette innovation consolide la position d'Aptos parmi les blockchains les plus performantes du secteur.
D’un point de vue des métriques on-chain, Aptos a une TVL un peu plus faible que Sui (1,23 milliard de dollars) et enregistre des volumes de transactions mensuels deux fois moins importants (21 milliards de dollars) mais un nombre d’utilisateurs relativement proche (743 000 adresses environ, en hausse de plus de 50 % en novembre).
En 2024, Aptos a attiré l’attention grâce à des projets DeFi comme Aries Market et des initiatives autour des actifs du monde réel (RWA), comme le stablecoin USDY adossé à des bons du Trésor américain. Ce genre d’initiatives est particulièrement prometteur pour un projet qui ambitionne de concurrencer Solana.
Sei
Sei est un candidat un peu particulier dans cette liste, puisqu’il se distingue par son positionnement en tant que blockchain sectorielle. Autrement dit, à l’inverse de Solana, Sui, Aptos ou même Ethereum, dont le but est d’accueillir une grande variété d’applications décentralisées, Sei a fait le choix de se focaliser sur un secteur en particulier : le trading.
Autrement dit, Sei propose une infrastructure hautement scalable, issue d’un fork de Cosmos SDK et Tendermint Core, avec une finalité des blocs très faibles et un débit de transactions très important. Par ailleurs, la blockchain intègre un carnet d’ordres on-chain afin de permettre le développement d’applications décentralisées autour du trading.
D’un point de vue des métriques on-chain, Sei accuse toutefois un retard sur les blockchains évoquées ci-dessus. D’abord, la TVL est actuellement de 265,3 millions de dollars (en hausse de 4900 % depuis janvier). Ensuite, le nombre d’adresses actives est passé de 28 000 en janvier à plus de 300 000 en décembre, tandis que le volume de transactions stagne autour de 7 milliards de dollars.
La raison pour laquelle Sei est placée dans le domaine des Solana Killer est que, en réalité, la majorité des applications qui animent actuellement l’écosystème Solana est centrée autour du trading, et en particulier des memecoins. Sei est justement conçu pour accueillir des exchanges décentralisés, des applications de trading perpétuels ou bien des plateformes de trading de memecoins.
The Open Network (TON) : le cas particulier
Le réseau The Open Network (TON) a connu une métamorphose remarquable en 2024. Ce réseau, lancé sous le nom de Telegram Open Network, est une blockchain initialement développée par l’équipe de l’application de messagerie Telegram. En 2017, suite à des litiges avec le régulateur américain (liés à la levée de fonds de 1,7 milliard de dollars), le projet est abandonné par Telegram et rendu open-source, devenant ainsi entièrement géré par la communauté.
D'abord perçu comme un projet dépassé, TON a su renaître en s'appuyant sur l'immense base d'utilisateurs de Telegram et en adoptant une stratégie axée sur la simplification de l'accès aux applications décentralisées (dApps). En réalité, les liens entre TON et Telegram n’ont jamais réellement été coupés et le réseau bénéficie donc d’un avantage stratégique en étant directement intégré dans une application comptant près d'un milliard d'utilisateurs actifs mensuels. Cela a permis à TON de surmonter l’un des principaux obstacles de l’adoption des blockchains actuellement : la complexité de l’expérience utilisateur.
Pour entrer un peu plus dans les détails chiffrés, la TVL de TON est passée de 13 millions de dollars en janvier à quasiment 300 millions de dollars en cette fin d’année 2024, soit une hausse de 2100 %. Toutefois, ce qui est particulièrement intéressant à observer, c’est que le volume de transaction est de l’ordre de 20 milliards de dollars par mois (le plus faible sur les blockchains de layer 1 étudiées ici), tandis que le nombre d’adresses actives est de l’ordre de 610 000 (relativement correct) et le nombre de transactions mensuelles avoisine les 20 millions (soit autant que sur Ethereum).
Effectivement, The Open Network a la particularité de ne pas être une blockchain véritablement utilisée pour des cas d’usages financiers. Par exemple, à l’inverse de Solana, le volume sur les DEX représente une part minoritaire du volume total sur la blockchain. En réalité, TON est plutôt utilisé pour son écosystème d’applications intégrées au sein de Telegram. Celles-ci sont appelées “mini-apps” et offrent une interface familière et fluide, dans un modèle similaire à ce qu’est la super-application WeChat, en permettant aux utilisateurs d'accéder à des services financiers, des jeux ou des plateformes sociales sans quitter l'application Telegram.
Parmi les projets phares de Telegram, nous pouvons citer Notcoin et Hamster Kombat. Ces applications basées sur le modèle "Tap-to-Earn" ont attiré des millions d'utilisateurs grâce à leur simplicité et le potentiel airdrop associé à leur utilisation. Notcoin, par exemple, a atteint 4 millions d’utilisateurs en trois mois, tandis que Hamster Kombat a franchi le cap des 200 millions en 2024. De plus, l’App Center, lancé par la fondation TON, permet de découvrir les milliers d’applications disponibles, renforçant l’écosystème et facilitant la navigation pour les nouveaux utilisateurs.
À noter qu’en juin 2024, Telegram a enregistré 50 millions de nouvelles installations. Cela coïncidait avec l’explosion de la TVL à un niveau record (765 millions de dollars), du volume (22 milliards de dollars) et du nombre de transactions (94 millions). Néanmoins, l'arrestation de Pavel Durov (fondateur de Telegram) par les autorités françaises le 24 août 2024 a mis un énorme coup de frein au développement de l’écosystème.
Finalement, la GameFi semble s’être imposée comme la catégorie la plus importante de TON. Avec plus de 400 projets répertoriés, le gaming blockchain constitue une porte d’entrée idéale pour de nouveaux utilisateurs. Néanmoins, il faut toutefois souligner que le paysage de la DeFi manque de diversité, avec peu de produits complexes comme des marchés dérivés ou des outils de yield farming. Toujours est-il que TON est une blockchain tout à fait à part, dont le succès ne s’est pas construit sur la finance décentralisée.
Bonus 1 : Solana (SOL), le grand gagnant de 2024
Elle semble loin cette époque où le SOL s’échangeait pour moins de 10 dollars. Et pourtant, ce n’était qu’à la fin de l’année 2022, il y a 2 ans environ. Les performances de l’année 2024 n’en sont que plus impressionnantes : Solana est revenue dans le top 10 des cryptomonnaies avant de dépasser le BNB de Binance pour se hisser à la cinquième position en termes de capitalisation boursière. Finalement, au cours du mois de novembre, le SOL a atteint un nouveau plus haut historique à 263 dollars, enregistrant une performance de +150 % en 2024, contre +56 % pour l’ETH.
Plus généralement, Solana dépasse désormais Ethereum sur la quasi-totalité des indicateurs suivants : nombre d’utilisateurs actifs, nombre de transactions, volume de transactions et pour la première fois en novembre, revenus générés par la blockchain. Ce constat s’explique notamment par la dominance de Solana dans le secteur des memecoins, l’un des seuls domaines ayant véritablement continué d’attirer des utilisateurs pendant la longue période de vide entre mars et octobre.

Sur le plan financier, Solana a enregistré des résultats remarquables. Au troisième trimestre 2024, les projets basés sur Solana ont levé plus de 173 millions de dollars, établissant un record pour un seul trimestre. En octobre, les validateurs du réseau ont généré près de 450 millions de dollars de revenus, tandis que les projets hébergés sur Solana ont accumulé un total impressionnant de 300 millions de dollars. Parmi les plus rentables, la plateforme PumpFun, dédiée au lancement et au trading de memecoins, s’est imposée comme l’un des succès les plus spectaculaires de 2024.
L’engouement pour Solana se reflète également dans l’augmentation du nombre d’adresses actives, qui ont atteint 148 millions en octobre 2024. Ce phénomène s’accompagne également d’un intérêt croissant de la part des développeurs, dont le nombre a doublé par rapport à l’année précédente. La majorité d’entre eux ont migré depuis d’autres blockchains, attirés par la performance technique de Solana.
En 2025, la blockchain pourrait voir son influence encore croître, notamment si le bull run se poursuit. Des améliorations attendues, telles que Firedancer — le nouveau client validateur — devraient renforcer la décentralisation du réseau et corriger certains problèmes techniques. Récemment, des demandes pour des ETF Solana spot ont été formulées aux États-Unis, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles vagues d’investissements institutionnels en 2025.
Bonus 2 : Alephium (ALPH), une blockchain en PoW
Pour les adeptes de Proof of Work (PoW), sachez qu’il n’est pas impossible de trouver une blockchain avec un bon niveau de performance et de sécurité, qui conserve une faible consommation énergétique et qui accepte également les smart contracts : cette blockchain est Alephium (ALPH).
La blockchain Alephium combine des principes fondamentaux de Bitcoin (BTC) avec des innovations technologiques d’Ethereum (ETH). D’abord, le réseau repose sur un mécanisme de consensus baptisé Proof of Less Work (PoLW) - une version dérivée du Proof of Work (PoW). Ensuite, il adopte un modèle UTXO (Unspent Transaction Output), encore une fois inspiré de Bitcoin. Enfin, il intègre un algorithme de sharding appelé BlockFlow, permettant de fractionner le réseau pour offrir une meilleure rapidité d’exécution.
Actuellement, Alephium affiche une TVL d’environ 10 millions de dollars, le plaçant en première position des blockchains de type Proof of Work intégrant les smart contracts. Le hashrate du réseau ne cesse de grimper, inscrivant récemment de nouveaux records historiques à plus de 50 PH/s.

Dans un secteur ultra-dominé par les blockchains en Proof of Stake et où ce modèle de consensus est de plus en plus critiqué pour son aspect “centralisant” sur le long terme, il est important de garder un oeil sur des solutions alternatives. En intégrant une version dérivée du Proof of Work, Alephium est un candidat intéressant pour les utilisateurs cherchant de nouvelles solutions pour leurs investissements.
→ Pour aller plus loin, lisez notre présentation complète de Alephium :